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Le FBI arrête 3 camerounais pour avoir commandité l’enlèvement du Cardinal Christian Tumi

by Theophile
Cardinal Christian Tumi

Trois camerounais originaires de la zone anglophone résidant aux États-Unis ont été arrêtés le 28 novembre 2022 et ont comparu pour la première fois devant le tribunal dans le cadre d’un acte d’accusation, sur leur rôle dans un complot visant à fournir un soutien matériel ou des ressources visant à kidnapper des personnes au Cameroun.

Dans un communiqué, le département d’Etat américain en charge de la justice a annoncé l’arrestation et l’inculpation de trois citoyens américains d’origine camerounaise. Selon la justice américaine, les nommés Claude N. Chi, 40 ans, Francis Chenyi, 49 ans, et Lah Nestor Langmi, 46 ans ont soutenu et levé des fonds (plus de 350 000 dollars) pour l’achat d’armes et de matériel de fabrication de bombes à destination des groupes armés séparatistes.

L’acte d’accusation fédéral allègue que Chi, Chenyi et Langmi ont soutenu et collecté des fonds pour les combattants séparatistes au Cameroun depuis le 1er janvier 2018. Ils ont chacun occupé des postes de haut niveau au sein d’une organisation qui a soutenu et dirigé le groupe séparatiste militant connu sous le nom de Forces de restauration ambazoniennes et autres combattants séparatistes dans la région du nord-ouest du Cameroun.

Ils ont également commandité l’enlèvement de nombreuses personnalités dont le Cardinal Christian Tumi (décédé le 3 avril 2021) et le chef traditionnel Sehm Mbinglo II. Selon Washington, les paiements de rançon suite aux kidnappings sont ensuite transférés aux combattants séparatistes pour financer leurs opérations.

Les trois accusés ont été inculpé pour « association de malfaiteurs en vue de fournir un soutien matériel à des enlèvements des personnes et à l’usage d’armes de destruction massive dans un pays étranger ». S’ils sont reconnus coupables, les accusés encourent une peine légale maximale pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison pour les charges de soutien matériel, jusqu’à trois ans de prison pour avoir reçu de l’argent d’une accusation de demande de rançon et jusqu’à 20 ans de prison pour le complot de blanchiment d’argent.

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