Kah Walla a activé tous les leviers pour réclamer la libération de ses militants incarcérés depuis plusieurs mois à la prison centrale de Kondengui.
D’après le secrétaire général du Cameroon People’s Party (CPP), Franck Essi, ils ont saisi l’ONU pour demander la libération de quatre de leurs camarades politiques incarcérés depuis plusieurs mois.
« Pour tenter de le faire libérer, le CPP a entrepris de nombreuses démarches. Au niveau international, confie le cadre du parti, nous avons saisi l’ONU » a expliqué Franck Essi à nos confrères de la SBBC.
Ntsama Etienne, Moussa Bello, Tehle Membou et Mira Angoung ont été interpellés à Douala le 18 septembre 2020 dans le cadre des marches du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Le MRC avait organisé des marches, le 22 septembre 2020, pour exiger le départ du président Paul Biya du pouvoir. Ces manifestations avaient été interdites par les autorités. Mais pour le CPP, ses militants n’ont rien avoir avec ladite manifestation. Pourtant ils ont été arrêtés sans mandat ni autorisation et sont accusés d’insurrection notamment.
« Le 18 septembre 2020, lors de notre traditionnelle réunion du vendredi en noir, il était question d’informer nos militants de la non participation du CPP aux marches du MRC. Au sortir de cette réunion, 04 participants ont été arrêtés et jusqu’à ce jour, ils sont privés d’un certain nombre de liberté. Ils sont accusés d’insurrection par le tribunal militaire et sont passibles de peine d’emprisonnement à vie. C’est un scandale », a regretté Franck Essi, invité de la matinale du 22 avril 2021 sur ABK radio.
« Au niveau international nous avons saisi l’ONU. On entend contacter d’autres groupes qui s’occupent du respect des droits de l’homme, que ce soit l’Union Africaine et d’autres organisations. Ça concerne tous les camerounais, pas seulement les 04 membres du mouvement Stand Up for Cameroon », a-t-il ajouté.
Alors que le procès a déjà connu plusieurs renvois, cette formation politique d’opposition souhaite contacter d’autres organisations chargées des questions des droits de l’Homme pour peser sur la libération de ses militants qui risquent une peine d’emprisonnement à vie.