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Le Canada dénonce les exactions contre les civils dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest

by Theophile
Ngarbuh

Le Canada se dit préoccupé par le rapport de HRW sur la flambée des violences dans les régions anglophones.

Le Haut-Commissariat du Canada au Cameroun a réagi aux derniers rapports de l’ONG Human Rights Watch, qui déploraient l’implication à la fois des forces de défense et de sécurité camerounaises et les groupes armés séparatistes dans les violences sur les populations civiles dans les deux régions.

Dans ses deux récents rapports sur la situation de crise dans les régions anglophones, l’ONG Human Rights Watch (HRW) accuse les forces de défense et de sécurité camerounaises de viol et d’assassinat de civils d’une part. Et les groupes armés séparatistes d’enlèvements et de tous types d’exactions sur des populations innocentes d’autre part.

Le Canada a réagi à la suite de la publication de ces rapports, à travers sa représentation diplomatique au Cameroun. Ce pays bilingue d’Amérique du Nord se dit «préoccupé par le rapport de HRW sur la flambée des violences dans le NOSO (Nord-Ouest et Sud-Ouest, NDLR) du Cameroun avec des enlèvements et des meurtres attribués aux séparatistes armés. Le Canada dénonce tous les abus contre les civils au NOSO, quel que soit l’auteur», lit-on dans un message publié ce mardi 16 mars 2021 sur le compte Twitter du Haut-Commissariat du Canada à Yaoundé.

Depuis plusieurs années, HRW dénonçait avec force et précision les bavures de l’armée régulière camerounaise, mais restait plus modérée sur les violences infligées aux populations par les séparatistes, presque victimisées dans ses rapports

L’une des dernières victimes des séparatistes est la journaliste Fame Bonyuy Ayisse, en service à la station régionale de la Cameroon Radio Television (CRTV) au Sud-Ouest. Elle a été enlevée par des hommes armés dans la nuit du 13 mars 2021 à Buea, puis libérée le lundi 15 mars 2021 après deux jours de captivité.

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