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La France dément toute implication dans le coup d’Etat au Burkina Faso

by Theophile
l'armée française au Burkina Faso

L’ambassade de France au Burkina Faso dément avec fermeté toute implication de l’armée française dans les événements des dernières heures au Burkina Faso, ainsi que les rumeurs selon lesquelles les autorités burkinabé auraient été accueillies ou seraient sous la protection des militaires français.

Alors que des tirs ont recommencé samedi à Ouagadougou, au lendemain de la prise du pouvoir par un groupe de militaires par les armes, l’ambassade de France au Burkina Faso a démenti, dans une note publiée sur sa page Facebook toute implication de l’armée française dans cette situation.

“L’Ambassade de France au Burkina Faso suit attentivement la situation politique qui prévaut actuellement dans le pays, et tout particulièrement à Ouagadougou”, a écrit la représentation diplomatique française au Burkina Faso.

“Au regard des nombreux commentaires qui sont produits sur les réseaux sociaux, l’ambassade souhaite démentir avec fermeté toute implication de l’armée française dans les événements des dernières heures, ainsi que les rumeurs selon lesquelles des autorités burkinabè auraient été accueillies ou seraient sous la protection de militaires français”, a-t-elle ajouté.

Ce samedi, des militaires burkinabè sont encore descendus dans certaines artères du centre-ville de la capitale burkinabè, Ouagadougou, en tirant à l’air créant la panique, au lendemain de la proclamation à la télévision publique par un groupe de militaires d’un coup d’Etat contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

Des militaires en armes étaient toujours présents dans les alentours de la Primature et de la télévision publique ce samedi.

La voie menant à la Présidence ouverte dans la matinée de ce samedi a été refermée à la circulation, selon le constat fait par un correspondant de l’Agence Anadolu.

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Même si samedi jusqu’à 14H Gmt, les motifs de ces nouveaux tirs n’étaient pas encore connus, des observateurs ont expliqué que les négociations sont toujours en cours sur certains points avec les putchistes.

Pourtant, vendredi, le chef d’état-major colonel-major David Kabré avait appelé tous les militaires à rejoindre leurs casernes sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à nouvel ordre.

L’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE) et la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont condamné ce deuxième coup d’Etat en moins d’un an, et ont exigé “le respect scrupuleux du chronogramme déjà retenu avec les Autorités de la Transition pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024”.

AA/Ouagadougou/Dramane Traoré

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