Jean-Marie Nkoussa, le chef de département de communication de la FECAFOOT, est revenu sur les évènements de Garoua.
Le dernier rassemblement du Cameroun a une nouvelle fois été perturbé par le conflit opposant la Fecafoot au ministère des Sports. L’espoir d’une réconciliation a cependant émergé, sans que nul puisse pour autant affirmer être assuré de la fin du bras de fer.
Le chef du département de communication de la FECAFOOT a fustigé le comportement de l’entraîneur-sélectionneur des Lions Indomptables à Garoua lors de la rencontre Cameroun-Namibie. Cette attitude pourrait entraîner des sanctions sévères à l’encontre du Belge. Le chef du département de la communication de la Fédération camerounaise de football a éclairé l’opinion publique sur les événements survenus lors du match de Garoua, comptant pour la première journée des qualifications de la CAN 2025, jusqu’à Kampala pour la deuxième journée. Jean-Marie Nkoussa a dévoilé le comportement de Marc Brys.
« À Garoua Marc Brys a confisqué les clés du vestiaire pour que la Fecafoot ne puisse pas disposer le matériel. Les joueurs n’ont pas fait un choix, ils sont quelque peu otage d’un sélectionneur qui a le dernier mot sur le onze entrant. Les joueurs ne peuvent pas décider de ne pas s’entraîner, mais ils étaient obligés de ne pas le faire car le sélectionneur avait opté pour le fait de se retrouver coincé dans les bouchons », a confié Jean-Marie Nkoussa, interrogé par RIS.
Jean-Marie Nkoussa a également tenu à clarifier certaines idées reçues:« la Fecafoot communique pour les Lions et jamais contre les Lions. Un point c’est tout, c’est un jeu de mots pour dire qu’on a fait le nécessaire. On n’a pas gagné et on n’a pas perdu. Mais les manipulateurs ont laissé croire qu’on était en train de s’en prendre à notre équipe. […] Dans les prochains jours, il y aura un appel d’offres pour un nouvel équipementier. One All Sports n’a pas respecté ses obligations. Les gens font des confusions, cette affaire ne concerne que la Fecafoot et un partenaire. L’État n’a rien à voir dans cette histoire. »
En Ouganda, les mêmes échos ont retenti. Les Lions ne se sont pas traînés à la veille du match contre le Zimbabwe. Les joueurs et le staff technique de la Fécafoot n’étaient pas logés dans le même hôtel ; par conséquent, les changements de dernière minute opérés par la CAF concernant le lieu d’entraînement n’ont pas été communiqués au sélectionneur national. Ce désordre a eu un impact direct sur la prestation des Lions qui ont arraché un nul avec zéro tir cadré en 90 minutes de jeu.