La CGT, organisatrice de cette journée de «mobilisation et grève» interprofessionnelle, a revendiqué près de 300’000 manifestants dans toute la France, dont plus de 70’000 dans le cortège principal à Paris. Le Ministère de l’intérieur a de son côté dénombré 107’000 participants, dont 13’000 dans la capitale.
Quelque 300.000 personnes étaient présentes, ce mardi 18 octobre, dans les rues des grandes villes françaises, afin de manifester pour l’augmentation des salaires et le respect du droit de grève, selon la Confédération générale des Travailleurs (CGT).
Par voie de communiqué, le syndicat a fait état de 70.000 manifestants dans les rues de Paris, la capitale française.
Selon le ministère de l’Intérieur, 107.000 participants ont été recensés par la police à l’échelle nationale, dont 13.000 à Paris.
Des violences ont éclaté en fin de journée dans le cortège de la grève interprofessionnelle, organisée par plusieurs syndicats, dont la CGT et Force Ouvrière (FO)
Selon la préfecture, un black-bloc de plus de 200 personnes s’est joint au défilé tandis qu’au moins 15 personnes ont été interpellées et que 8 policiers ont été blessés.
Le correspondant de l’Agence Anadolu (AA) a, quant à lui, assisté à plusieurs charges policières, après des affrontements entre forces de l’ordre et quelques dizaines de manifestants violents, notamment des « black-blocs »
Sur le passage de la manifestation, plusieurs vitrines ont été cassées dont celles d’une concession BMW.
Malgré les violences qui ont entaché la mobilisation, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont pris part, de manière pacifique, à cet événement qui marque l’intensification de l’automne social dans l’Hexagone.
En tête de la marche, le leader de la CGT, Philippe Martinez (confédération générale du travail), était accompagné de Frédéric Souillot, Secrétaire général de Force Ouvrière (FO), d’Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Fabien Roussel, Secrétaire national du Parti communiste (PC), Clémentine Autain, Députée de La France Insoumise (LFI), Sandrine Rousseau, députée d’Europe Écologie Les Verts (EELV), ainsi que de l’acteur engagé, Yvan Le Bolloc’h.
Sur les banderoles déployées, on pouvait lire des messages appelant à l’augmentation des salaires, mais également à la préservation du droit de grève.
« Respect du droit de grève » ou encore « augmentation des pensions, salaires et minimas sociaux » apparaissent sur la bannière en tête de cortège.
Au niveau national, pas moins de 150 manifestations ont été recensées à travers toutes les grandes villes de France.
Pour rappel, fin septembre, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) faisait état d’un taux d’inflation annuelle de 5,6 %.
AA/Paris
