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États-Unis: Joe Biden promet de “pourchasser” les auteurs de l’attaque de Kaboul

by Theophile
Joe Biden, Le president Des Etats Unis d'Amerique

La prise de parole du président était attendue après l’attentat qui a notamment tué 13 militaires américains à l’aéroport de Kaboul.

Joe Biden est sorti du silence ce jeudi soir pour réagir aux attentats ayant visé les troupes américaines à l’aéroport de Kaboul plus tôt dans la journée, ayant fait 13 morts dans les troupes US, et plus d’une dizaine de civils afghans. « C’est le groupe Daech qui a causé cet attentat qui a coûté la vie à de nombreuses vies américaines et afghanes ce soir » a-t-il débuté sur un ton très solennel. « Ces militaires américains qui ont sacrifié leur vie. Ce sont des héros qui ont travaillé à sauver d’autres vies. Ils participaient à un pont aérien qui a sauvé plus de 100 000 personnes dont 7 000 dans les 12 dernières heures » a précisé le président américain. « Ces militaires font partie de l’armée la plus courageuse du monde. La colonne vertébrale des États-Unis pour moi » a continué le locataire de la Maison Blanche. « Comme les autres militaires qui ont péri dans cette lutte contre le terrorisme, ils font partie des grands héros de l’histoire américaine ».

« Nous sommes à la fois outragés et attristés Jill (NDLR, son épouse) et moi ». Nous savons comme d’autres quelle est la douleur quand on perd un proche, on ressent ce vide ce trou noir au milieu de sa poitrine » a-t-il aussi évoqué faisant référence à la mort d’un cancer d’un de ses fils qui avait servi en Irak, et souffrait de séquelles.

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« Nous allons continuer cette mission »

Dans un deuxième temps, le « Commander-in-chief » a revêtu son uniforme guerrier. « Nous ne pardonnerons pas, nous n’oublierons pas. Nous allons vous traquer et vous faire payer le prix » a-t-il martelé à l’attention des auteurs de l’attentat, et de ses commanditaires djihadistes de l’État islamique. « Nous allons créer des missions pour s’attaquer aux terroristes au moment que nous choisirons. Les États-Unis ne seront pas intimidés » a-t-il aussi précisé. « Aujourd’hui à trois reprises je leur ai répété (NDLR, aux officiers de l’armée américaine) qu’ils devaient tout faire pour protéger nos militaires à Kaboul » a aussi tenu à expliquer le président qui a maintenu la date du 31 août, comme date butoir pour le retrait d’Afghanistan

Le vainqueur de Donald Trump a aussi persisté dans sa lecture de la situation, et son choix de retrait rapide d’Afghanistan. « J’ai souhaité que notre mission soit la plus courte possible, pour ces raisons liées au danger dues au terrorisme. Nous pouvons et nous devons terminer cette mission. Nous n’allons pas être dissuadés par des terroristes. Nous allons continuer cette mission. J’ai confiance en nos troupes pour sauver nos alliés afghans. » A-t-il souligné, justifiant une nouvelle fois son choix politique.

Réplique violente de Trump et des Républicains

Certains démocrates ont critiqué ces derniers jours le président américain parce qu’il s’en tenait à la date butoir du 31 août. Si certains continuent d’appeler l’armée à rester « aussi longtemps qu’il le faudra », la majorité des parlementaires de son parti font bloc derrière Joe Biden.

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Du côté républicain, le ton est tout autre. Les parlementaires dénoncent en chœur son silence depuis la nouvelle de l’attentat tombée dans la matinée et certains proches de Donald Trump appellent même, comme lui ces derniers jours, Joe Biden à démissionner. « Cette tragédie n’aurait jamais dû avoir lieu, ce qui rend notre peine encore plus profonde, et plus difficile à comprendre », a déploré l’ex-président républicain dans un communiqué.

Lorsqu’il était encore président, Donald Trump avait négocié en février 2020 un accord avec les talibans qui prévoyait un retrait total des forces étrangères encore plus tôt, au 1er mai 2021. Déjà contre cette annonce de retrait, le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a tonné jeudi : « cette attaque meurtrière offre le rappel le plus clair possible que les terroristes n’arrêteront pas de combattre les États-Unis juste parce que nos politiques se lassent de les combattre. »

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