“Nous ne pouvons ne pas voir que la moitié au moins des délinquants, des faits de délinquance qu’on observe, viennent de personnes qui sont des étrangers,soit en situation irrégulière, soit en attente de titres […] et qui viennent souvent de ces filières” d’immigration clandestine, a poursuivi Emmanuel Macron.
Au cours d’une interview télévisée, le président français Emmanuel Macron a accusé, mercredi soir, les « étrangers en situation irrégulière ou en attente de titre » d’être à l’origine de « la moitié des faits de délinquance » à Paris.
« Je ne ferai jamais un lien existentiel entre immigration et insécurité », a-t-il néanmoins tempéré, interrogé sur l’assassinat de la petite Lola, par une ressortissante étrangère visée par une obligation de quitter le territoire.
Le chef de l’Etat français a par ailleurs fait savoir qu’il souhaite « un débat au parlement sur l’immigration », considérant qu’il faut « réformer en profondeur (les) lois pour pouvoir mieux accueillir ceux (que le pays) veut accueillir et pouvoir plus vite raccompagner dans leur pays » ceux qui ne sont pas autorisés à rester.
« On va durcir les choses avec les pays d’origine pour aller vers un taux (d’expulsions) de 100% pour ceux qui sont les plus dangereux », a poursuivi le président français qui considère qu’il y a eu « ces dernières années, trop d’arrivées » d’étrangers.
Emmanuel Macron s’exprimait sur ce sujet épineux alors que la question de l’immigration provoque de vives crispations dans le débat politique, après plusieurs faits divers liés à des étrangers.
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
