Les élections de la CAF pour désigner un nouveau président viennent de connaître un nouveau rebondissement. La FIFA qui observait de loin ces élections vient de s’immiscer de manière “violente”, en prenant une décision. Une décision qui fera grincer bien des dents.
La Commission de contrôle de la Fédération internationale de football (FIFA) a rejeté les candidatures d’Ahmad, de Constant Omari et de Kheïreddine Zetchi pour les élections de la Confédération africaine de football (CAF) prévues le 12 mars 2021 à Rabat.
La Commission de contrôle de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a rendu son verdict le mardi 26 janvier 2021
Le premier, déjà suspendu par la FIFA, briguait un second mandat à la tête de la CAF, tandis que le deuxième, actuel patron par intérim du foot africain, visait un siège au Conseil de la FIFA, comme Zetchi.
Pour cause, Ahmad Ahmad fait déjà l’objet d’une suspension de la FIFA. En ce qui concerne Constant Omari, l’actuel président par intérim de la Confédération africaine de football, la Commission de Contrôle de la FIFA estime qu’il n’est pas éligible, car faisant l’objet « d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la FIFA ». Kheïreddine Zetchi, quant à lui a vu sa candidature rejetée par la FIFA, pour avoir omis de « signaler des sanctions imposées par la CAF et la Ligue de football professionnel d’Algérie », informe CamerounActuonline.
En revanche, la Commission de contrôle a homologué les candidatures de Patrice Motsepe, Jacques Anouma, Augustin Senghor et Ahmed Yahya. En validant les dossiers de candidature de Motsepe et d’Ahmed Yahya, la FIFA a quelque peu ridiculisé les décisions de la Commission de gouvernance de la CAF, qui avait émis des réserves concernant ces dernières, et devait en principe auditionner les deux candidats, le 28 janvier 2021