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Éducation : le blocage de la sélection par voie de retour sur titre pénalise près de 2700 enseignants

by Theophile
Des enseignants d'universites

Des enseignants du secondaire, candidats au concours de retour sur titre pour le compte de l’année académique 2022/2023 ont officiellement saisi le Premier ministre le 09 février dernier par voie de correspondance pour demander son arbitrage sur leur situation.

D’après le courrier, ils sont environ 2 700 à avoir postulé à la sélection ouverte par voie de retour sur titre du 15 septembre 2022. Sélection ouverte par le ministère de l’Enseignement supérieur. En clair, il s’agit des enseignants ayant suivi une formation de trois du premier cycle, qui ont exercé pendant les cinq ans requis sur le terrain, et qui souhaitent rentrer en formation pour compléter le second cycle. Ils deviendraient ainsi des Professeurs de lycée d’enseignement général (PLEG), Professeurs des lycées d’enseignement technique et professionnel (Pletp) ; ou encore Professeurs des écoles normales d’instituteurs (PENI).

Or, les candidats retenus doivent suivre une formation accolée au calendrier de l’année académique, et les résultats de la sélection devaient être disponibles fin décembre au plus tard, font savoir les signataires de cette lettre. À date, aucun résultat de sélection n’est disponible.

Un doigt accusateur est pointé vers le ministre de l’Enseignement supérieur qui aurait déjà dû rendre publiques lesdites listes. « En date du 30 janvier 2023, inquiets du silence et de l’avancée très considérable de l’année académique à laquelle les candidats retenus devraient prendre part, nous avons adressé une correspondance à monsieur le ministre de l’Enseignement supérieur, à l’effet de nous enquérir de la situation de nos dossiers. Ce dernier n’a pas daigné donner une réponse à nos différentes inquiétudes », font savoir les enseignants.

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D’ailleurs, craignent-ils , « ce silence suscite en nous des suspicions d’une annulation de la sélection, encore non officielle ». D’où l’intervention du Premier ministre qui est sollicitée. En privé, certains enseignants pointent également le rôle trouble de la ministre des Enseignements secondaires. Contacté, le ministère de l’Enseignement supérieur n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire.

SBBC

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