Le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, a donné des assurances sur le démarrage effectif des enregistrements au cours de ce mois de février.
La délivrance des CNI en 48h sera bientôt une réalité, selon une annonce faite par « le Père de la police » en fin de semaine dernière, de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel an de ses collaborateurs en fin de semaine dernière à Yaoundé. Le nouveau système d’identification sécuritaire « va démarrer dans les tous prochains jours », a annoncé Martin Mbarga Nguélé. Toutefois, le patron de la police camerounaise a précisé que ce démarrage se fera selon « un calendrier progressif ». Ainsi, le 17 février 2025 marquera le lancement des opérations de pré-enrôlement en ligne, à l’instar du système utilisé pour les passeports biométriques. Le 24 février 2025, les enrôlements physiques commenceront dans les postes d’identification de tous les chefs-lieux des régions, avec la délivrance de la carte nationale d’identité (CNI) « au plus tard en 48h », a assuré le DGSN. Il n’exclut même pas que les demandeurs obtiennent leur CNI avant ce délai.
Les dossiers des citoyens en situation de double identité reçus depuis le 10 janvier dernier dans les délégations régionales, sont en cours de traitement. Le DGSN précise qu’un comité interministériel se charge de l’examen de ces dossiers. Au bout de la procédure, les concernés auront la possibilité de se faire établir une CNI selon les données retenues par les services de la police. Leur cas ainsi que celui des anciens autres demandeurs, tout celui des nouveaux demandeurs bénéficient de la mise en œuvre du système d’identification sécurisé.
Après le report inattendu de 2024, le lancement de ce nouveau système marque un tournant. Les promesses faites lors de la cérémonie de vœux du Nouvel An dernier semblent enfin se concrétiser. Le nouveau système vise à résoudre les problèmes chroniques de retard et de pénurie dans la délivrance des CNI. Actuellement, bien que le délai réglementaire pour obtenir une CNI soit de trois mois, certains Camerounais attendent depuis un, voire quatre ans, sans obtenir leur CNI. Beaucoup ne disposent que de récépissés dont la validité ne cesse d’être prolongée. Le DGSN a indiqué que le traitement et la production des CNI pour les citoyens ayant des récépissés de l’ancien système, et dont la filiation ne pose aucun problème, sont en cours. Ces demandeurs devraient recevoir leurs cartes sous le nouveau format avant le 17 février 2026, apprend-on.
