Le Président de la République, Paul Biya, a adressé le mardi 20 avril 2021, un message de condoléances à la famille de son prédécesseur, à la suite du décès de Germaine Ahidjo, l’ex première dame.
Le couple présidentiel camerounais n’est pas resté de marbre à la suite de l’annonce du décès le 20 avril 2021, de la veuve du premier président camerounais Ahmadou Ahidjo. Germaine Habiba Ahidjo a été rappelée à Dieu aux premières heures du mardi 20 avril 2021 à l’âge de 89 ans des suites d’une longue maladie à l’hôpital principal de Dakar au Sénégal où elle vivait depuis une trentaine d’années.
Au nom de l’actuel couple présidentiel, le Chef de l’Etat Paul Biya a adressé un message de condoléances à la famille du premier Chef d’Etat camerounais, Ahmadou Ahidjo, sous-couvert du chef de la famille éplorée, Mohamadou Ahidjo.
«Nous partageons votre immense chagrin, ainsi que celui de votre famille. J’ai personnellement connu, comme vous le savez, Madame Germaine Ahidjo, une grande dame distinguée. Elle était dotée d’une forte personnalité. L’histoire retiendra, qu’elle contribua aux côtés de son époux, au rayonnement de notre cher et beau pays», a écrit le Chef de l’Etat Paul Biya.
Dans la suite de sa correspondance, le président de la République affirme que Germaine Ahidjo était un témoin privilégié de l’histoire de l’indépendance du Cameroun. «Sa disparition est assurément une épreuve douloureuse pour tous les siens, et pour ceux qui l’ont connue et aimée. Le Cameroun vient de perdre celle qui aura été un témoin privilégié, de l’histoire de son indépendance et du début de sa construction comme pays libre. Mon épouse et moi-même tenons, en cette période de jeûne du Ramadan, à vous adresser, nos condoléances émues, tout en vous assurant de notre soutien», a écrit le Chef de l’Etat Paul Biya.
Pour rappel, l’ancienne première dame était mal-en-point depuis des années. La native de Mokolo dans la région de l’Extrême-Nord meurt sans avoir accompli son vœu le plus cher, réussir à faire rapatrier les restes de son époux, mort à Dakar le 30 novembre 1989, sept ans après sa démission de ses fonctions de président de la République.
