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Crise anglophone: L’armée libère des routes bloquées par des séparatistes dans le Nord-Ouest

par Theophile
l’armée camerounaise

Plusieurs localités de la région étaient coupées de la circulation depuis trois semaines.

Bloquées depuis trois semaines par les combattants sécessionnistes, la route qui relie Bamenda à Bali prolongeant à Enugu au Nigeria où le commerce est fluctuant et la route Bamenda-Fudong; Bambui-Fundong sont désormais librement de circulation grâce à l’action des forces de défense sur le terrain.

Elles étaient bloquées depuis trois semaines par des combattants séparatistes. C’était à la suite de l’interdiction de circulation des motos par les autorités administratives pour une période de trois mois, après l’assassinat de cinq policiers en juillet dernier à Bali. Les autorités considèrent ces motos comme des moyens par lesquels les groupes armés se déplacent pour commettre leurs forfaits.

L’opération de libération a été menée  en présence du gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Afrique qui a appelé les populations à collaborer avec l’administration et les forces de défense et de sécurité. 

A en croire le colonel Boum Bissoue, commandant de la légion de la gendarmerie du Nord-Ouest, c’est à l’aide de l’expertise de l’Armée et l’apport de certains mécaniciens du terroir, que ces véhicules servant de barricades, ont été libérés des quartiers Mile 10 et de Mile 11, Macha, Bambou. Il a indiqué que ce blocage s’est fait avec la complicité de certains transporteurs opérant à Bambui. 17 des 58 véhicules utilisés pour bloquer la route allant à Fundong ont été transférés à la brigade de gendarmerie de Tubah.

Ce blocage qui a paralysé les activités économiques et mis en péril la santé des personnes, car certaines de ces routes desservent l’hôpital de Mbingo, l’un des hôpitaux de référence de la région. Pour ceux qui font le transport sur cet axe, sa paralysie est un coup dur, explique Tebo Robert, président du syndicat des transporteurs de la région.

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Depuis trois semaines, nous avons garé nos véhicules. Les chauffeurs payent le prix de quelque chose qu’ils ignorent. Nous voulons que le gouvernement fasse quelque chose pour que nous puissions travailler afin de préparer la rentrée scolaire de nos enfants”, ajoute-t-il.

Également, les prix de certains produits de consommation de masse à connu une hausse à cause des barrages routiers. Le tapioca, la tomate, les pommes de terre, le haricot, l’huile de palme et bien d’autres produits de première nécessité ont vu leur prix passer du simple au triple.

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