Accueil » Cameroun » Communauté Galim de l’Adamaoua en colère contre la vente d’un terrain au Chinois

Communauté Galim de l’Adamaoua en colère contre la vente d’un terrain au Chinois

by Theophile
Ngaoundere cameroon

La population de Galim, dans l’Adamaoua, Cameroun se révolte contre l’autorité administrative et traditionnel donc le Sous Préfet et le Lamido de Galim. Selon nos sources, la population aurait appris la vente de leurs terres par le sous préfet et Sa Majesté au profit des Chinois.

Les installations de l’entreprise chinoise Edeng Sarl  ont été vendangées par les villageois en furie, qui dénoncent une expropriation de leurs terres et de leur mine avec la complicité des autorités locales, dont le Sous-préfet et le maire.

Le quotidien Le Jour de ce lundi 15 mars 2021 rapporte que dans la journée du samedi 13 mars dernier, les villageois ont pris d’assaut le camp de ladite entreprise, munis de bâton, flèches et tous types d’armes blanches et ont procédé à l’incendie et au pillage des installations, non sans s’en prendre aux exploitants chinois qu’ils accusent d’expropriation foncière et d’exploitation illégale de leur mine.

Dans la foulée des échauffourées «entre les chinois aidés par des agents de la commune d’une part et des notables du lamido d’autre part», deux gendarmes de la brigade territoriale de Galim-Tignère ont été blessés, révèle le journal de Haman Mana.

Les fils et filles de la localité disent avoir marre de patienter pour des bêtises alors que c’est la terre de leurs ancêtres qui est en train d’être spoliée.

 «Nous avons appris que le sous-préfet de Galim-Tignère, le maire ont cédé aux chinois nos terres et les mines d’exploitations d’or. Nous sommes venus nous opposer à ce que nous considérons comme de la braderie de nos richesses», a confié courroucé au téléphone le jeune Awal Mohamadou chez nos confrères.

LIRE  Mondial 2022 et interdiction des rapports sexuels : Le journaliste Martin Camus Mimb s’insurge

Le quotidien Le Jour a sollicité la réaction du Sous-préfet de Galim-Tignère, Marcellin Nnanga Syr, mis en cause par les populations, et celui a déclaré que: «Je n’ai pas l’autorisation de ma hiérarchie pour parler à la presse. Tout ce que je peux vous dire ce que les jeunes sont manipulés par un groupuscule d’hommes politiques», a-t-il déclaré.

Bien que le calme soit de retour, les élites et acteurs de la société civile attendent des explications auprès des autorités.

TU POURRAIS AUSSI AIMER

Leave a Comment