La Fédération égyptienne de football n’est pas du tout d’accord avec la désignation de l’arbitre gambien, Bakary Gassama pour arbitrer la demi-finale contre le Cameroun, jeudi 3 février 2022, au stade Olembe de Yaoundé.
Le Cameroun, pays hôte de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, affronte le jeudi 03 février prochain en demi-finale de la compétition au stade d’Olembé à Yaoundé. A l’occasion, la Confédération Africaine de Football (CAF) a désigné l’arbitre gambien Bakary Papa Gassama pour diriger cette rencontre. Un choix que n’approuvent pas les Pharaons.
La Fédération égyptienne de football a rendu publique une brève déclaration y relative le mardi 1er février 2022 sur son compte Twitter. « La Fédération de football égyptienne proteste contre la nomination de Gassama pour diriger le match du Cameroun-Egypte », déclare-t-elle.
La fédération égyptienne ne donne pas les raisons qui motivent cette prise de position tranchée. Sans doute l’a-t-elle fait savoir à la CAF.
Il n’est pas superflu d’aller chercher dans l’histoire pour subodorer sur cette méfiance de l’Egypte vis-à-vis du central gambien. Ce dernier n’a pas gardé de très bons rapports avec les supporters égyptiens, en l’occurrence ceux du National Al Ahly du Caire, qui l’avaient traité d’esclave en 2019, lors d’un quart de finale de Ligue des champions africaine, ayant opposé le club cairote aux Sud-africains de Mamelodi Sundowns.
Sans doute l’Egypte s’est laissée aller dans de petites considérations de ce genre, redoutant que Gassama ressasse ce vieux contentieux ? Evidemment qu’il ne s’agit que de conjectures. Il importe de préciser que Papa Gassama est l’un des meilleurs sifflets du continent, déjà désigné trois fois meilleur arbitre du continent, en 2014, 2015 et 2016.
A titre de rappel, la demi-finale entre le Cameroun et l’Egypte est prévue demain 03 février 2022. Les deux nations sont les plus titrées dans l’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations. La nation des Pharaons a 7 étoiles et celle des Lions indomptables 5.
