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Cameroun: Le journaliste Boris Bertolt menace de trainer son confrère Georges Dougueli en justice

by Theophile
Boris Bertolt

Le lanceur d’alertes accuse Georges Dougeuli, l’employé de Jeune Afrique de fausses accusations contre sa personne, dans une chronique publiée le 5 décembre 2022 dans le site dudit journal.

En substance, l’ancien journaliste au quotidien Mutations reproche à Georges Dougeli de l’avoir cité parmi les influenceurs propagateurs de fausses nouvelles sur le continent africain. Et même d’avoir annoncé la mort du président de la République Paul Biya.Ce que réfute Boris Bertolt, qui promet par ailleurs poursuivre l’auteur de la chronique en justice. « On se voit au Tribunal », a-t-il conclu dans le message publié sur son compte Facebook ce jeudi 8 décembre 2022.

« Je connais George Dougueli, journaliste à JEUNE AFRIQUE. C’était un ami et nous avons travaillé ensemble pendant de nombreuses années, sur de nombreux dossiers. Des dossiers d’État parfois. C’était un bon informateur. C’est d’ailleurs l’un des préfaciers de mes ouvrages. Du moins c’était un ami jusqu’à il y a quelques mois. Des sujets qu’il avait peur de traiter (Oui il n’est pas très courageux le bonhomme) il m’en refilait. A cette époque c’était au nom de la démocratie et pour les libertés », écrit Boris Bertolt.

« C’est donc avec surprise que j’ai découvert une attaque en règle de sa part dans le magazine JEUNE AFRIQUE qui l’emploie sous le couvert d’une tribune. Il me cite carrément dans la liste de ceux qu’il vilipende. Sans recul. D’une amnésie dont seuls les flagorneurs ont le secret. Il m’accuse d’être un agent de destabilisation de l’Etat. Oh que ça rappelle le régime Rdpc quand je dénonce les scandales de corruption. On ne pouvait s’attendre à mieux venant de quelqu’un qui il y a quelques années se vantait d’être proche de l’opposition. Paul Biya doit certainement sourire », ajoute l’homme de média.

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« En réalité son texte m’est adressé. Quel honneur ! Je lui en sais gré. Une opération de communication qui vise en fait à protéger les intérêts auxquels il se consacre exclusivement aujourd’hui. Notamment ceux d’un clan au sein du pouvoir qui se rêve en successeurs de Paul Biya. Mon crime : AVOIR REFUSÉ DE LE SUIVRE DANS SES MAUVAIS CONSEILS PRODIGUÉS À SAMUEL ETO’O. Surprenant pour certains n’est-ce pas. Mais faites attention aux hommes. Ce qu’ils montrent n’est pas parfois ce qu’ils sont », a-t-il poursuivi.

« Mais pour la petite histoire, George a été recruté il y a plus d’un an à Paris au cours d’un déjeuner où il fait plus sérieusement connaissance avec Samuel. Très connu pour ses faux airs de bourgeois et son goût prononcé pour les bonnes tables et la bonne chair, il est tout heureux ce jour-là. Je le sais parce que je faisais partie à cette époque du cercle très fermé des personnes qui préparaient depuis des mois l’arrivée de Samuel ETO’O à la tête de la Fecafoot. Celle-ci n’était qu’une étape ! Quand George croit m’informer qu’il a été recruté par ETO’O, je m’exclame au téléphone : « Ah bon. C’est bien. » Avant d’ajouter : « Mais je savais grand. ». Il sourit. Mais quoi de bien. Nos opinions s’accordaient avec ce bon informateur. Du moins jusqu’à ce que je serve ses intérêts », clame celui-ci.  

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