Dans un communiqué qui date du 27 mars 2023, Eneo rapporte que l’enquête ouverte sur la mort du bébé calciné dans une couveuse à l’hôpital régional de Nkongsamba n’a donné aucun résultat qui le met en cause.
Le vendredi 10 mars 2023, la toile était en émoi après avoir découvert les images d’une couveuse dans laquelle se trouvait un bébé qui a été complètement calciné. La société en charge de la distribution de l’énergie électrique Eneo ayant été accusée d’être le responsable de cette tragédie dans un communiqué datant du 11 mars 2023 avait indiqué qu’une enquête sera ouverte pour élucider les causes du drame.
Dans ce communiqué , Eneo a présenté ses « plus sincères condoléances à la famille endeuillée, aux autorités de l’hôpital régional de Nkongsamba et à toute la population de Nkongsamba pour ce triste événement ». L’électricien assurait alors que « des enquêtes impliquant toutes les autorités compétentes sont en cours » pour faire la lumière sur ce décès et promettait de rendre leurs conclusions publiques.
L’électricien Eneo a dévoilé, ce mardi 28 mars, « les conclusions de l’expertise autorisée par le procureur de la République près le tribunal de grande instance du Moungo » après le décès de ce bébé « Du rapport d’expertise réalisé en date du 17 mars 2023 par le bureau d’études ASEN spécialisé en la matière, il ressort globalement que la couveuse s’est auto-enflammée suite à un dysfonctionnement de l’une de ses composantes électroniques », annonce l’entreprise publique en charge de la production, de la distribution et de la vente de l’énergie électrique dans un communiqué.
« Aucune anomalie susceptible d’être à l’origine de cet incident et émanant tant de la qualité de fourniture d’énergie que des équipements d’Eneo Cameroon n’a été identifiée », peut-on lire dans son communiqué. « Aucune propagation de la surintensité/surtension n’a été matérialisée ni sur les installations de l’hôpital ni dans le voisinage. Le régulateur de tension de la couveuse n’a subi aucun dommage et n’a véhiculé aucune défaillance sur les appareils protégés », ajoute l’entreprise.
