C’est en mars dernier que le Minat a interdit la commercialisation et la consommation de la « chicha ».
Appelé à faire le bilan de l’interdiction de la consommation de la pipe à eau ou chicha, par son département ministériel, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, n’a pas eu grand-chose à présenter aux députés lors de la session de novembre dernier. Le patron de l’administration territoriale s’est contenté de déclarer que « que la souplesse de l’État dans la sanction tient compte du constat que les consommateurs sont pour la plupart des adultes ». Comme pour rassurer les élus, le ministre Atanga Nji avance que « la sensibilisation s’intensifie auprès des parents, afin de contenir ce phénomène au sein de la jeunesse ».
C’est en mars dernier que Paul Atanga Nji, a interdit la commercialisation et la consommation de la « chicha ».Interrogé à ce sujet, le Syndicat national des débits de boissons et bars du Cameroun (Syndebarcam) a critiqué cette mesure : « on ne se lève pas un matin pour demander d’arrêter la commercialisation d’un produit comme la chicha », déclare Hervé Nana, Président du Syndebarcam. Il s’exprimait le lundi 14 mars 2022 sur les antennes d’ABK radio.
Selon le syndicaliste, il y a les médecins qui se plaignent de la cigarette. Mais on ne l’interdit pas : « Avant de prendre la décision d’interdire la Chicha, on devrait convoquer les opérateurs économiques pour leur en parler et leur permettre de s’organiser. », poursuit-il.
Cependant, la décision du ministre Paul Atanga Nji n’avait pas été suivie d’effet, et à l’observation, la commercialisation et la consommation de la pipe à eau n’ont jamais cessé.
