Cabral Libii, leader politique et président du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (PCRN), a exprimé sa profonde tristesse et son soutien à la famille du défunt.
Depuis mercredi 20 novembre, les camionneurs camerounais refusent de passer la frontière centrafricaine et desservir Bangui. Un mouvement de mécontentement déclenché après la mort de l’un de leurs compatriotes, sur la route, la semaine dernière. Après les appels des transporteurs pour une intervention du Premier ministre camerounais, le ministre camerounais des Affaires étrangères Lejeune Mbella Mbella a fait le déplacement à Bangui pour porter un message au président centrafricain Faustin Archange Touadera.
Alors que les détails de cette tentative de désamorcer les tensions ne sont pas connus, l’enquête pour élucider les circonstances du décès « est en cours », assurent les autorités centrafricaines. La gendarmerie nationale de la Centrafrique a communiqué sur les circonstances de sa mort. Des témoins deux Camerounais et une citoyenne centrafricaine, ont rapporté que des inconnus ont ouvert le feu au passage du camion chargé de marchandises, atteignant le chauffeur au thorax et un sujet russe à la cuisse.
« Cette exécution survenue en présence des témoins, est non seulement un acte odieux et inacceptable, mais elle met également en lumière les dangers auxquels nos transporteurs sont confrontés régulièrement sur le corridor Douala-Bangui, un axe vital pour les économies de la Centrafrique et du Cameroun », regrette Cabral Libii.
En partageant la douleur avec la famille de la victime, le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale interpelle les autorités camerounaises. L’homme politique leur demande « d’agir avec diligence pour élucider les véritables circonstances entourant ce décès ». Pour l’opposant, « il est essentiel que les responsables soient identifiés et traduits en justice ». Il demande que soit menée « une enquête rigoureuse » par des entités indépendante afin que « la vérité éclate et que justice soit rendue à la famille de monsieur Awal ».
Integralité de la demande de justice par Cabral Libii pour le camionneur Camerounais mort en RCA
JUSTICE POUR LE COMPATRIOTE MOHAMDOU AWALOU !
C’est avec une immense tristesse que j’ai appris le décès tragique de Monsieur Mohamdou AWALOU, un citoyen camerounais, survenu le 19 novembre 2024. Alors qu’il conduisait un camion de transport de marchandises en direction de Bangui, il a été lâchement abattu d’une balle dans la poitrine, dans des circonstances qui soulèvent de nombreuses interrogations.
Cette exécution, survenue en présence de témoins, est non seulement un acte odieux et inacceptable, mais elle met également en lumière les dangers auxquels nos transporteurs sont confrontés régulièrement sur le corridor Douala-Bangui, un axe vital pour les économies de la Centrafrique et du Cameroun. Il est impératif que nos deux pays prennent conscience des enjeux liés à la sécurité de ceux qui œuvrent pour le développement.
Je tiens à exprimer mes plus sincères condoléances à la famille de Monsieur AWALOU et à ses proches. En ces moments difficiles, nous partageons leur douleur et leur chagrin. La perte d’un être cher dans des circonstances d’une rare inhumanité est une tragédie qui ne doit pas rester sans réponse.
Je demande solennellement aux autorités compétentes du Cameroun d’agir avec diligence pour élucider les véritables circonstances entourant ce décès. Il est essentiel que les responsables soient identifiés et traduits en justice. Une enquête rigoureuse doit être menée afin que la vérité éclate et que justice soit rendue à la famille de Monsieur AWALOU.
Je demande avec insistance que l’enquête sur cette affaire soit menée par des entités indépendantes, notamment les Nations Unies ou la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Une telle approche est cruciale pour assurer l’impartialité et la transparence nécessaires.
De plus, je propose qu’à l’avenir, les convois de transport de marchandises soient escortés par des forces mixtes composées d’éléments des forces armées camerounaises et centrafricaines. Cela permettra d’assurer une protection accrue pour nos compatriotes en transit tout en renforçant la coopération entre nos deux pays en matière de sécurité.
La sécurité des transporteurs sur le corridor Douala-Bangui doit devenir une priorité absolue pour nos gouvernements. Il est crucial de mettre en place des mesures adéquates pour les protéger. Nous appelons les autorités camerounaises à prendre leurs responsabilités afin que ce tragique événement soit un catalyseur pour renforcer la sécurité et la protection de tous les Camerounais à l’étranger.
