Le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Seba, est revenu ce dimanche, sur son arrestation à la veille, au Burkina Faso. Dans son direct explicatif, l’activiste a donné des détails sur les évènements de la journée du samedi. Exprimant son chagrin, il a annoncé que son ONG va attaquer en justice, les autorités du Burkina Faso, auteures des irrégularités dont il a été objet.
Le président de l’ONG Urgences panafricanistes, Kemi Seba a été arrêté vendredi alors qui se dirigeait avec des membres de son staff vers Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du Burkina Faso. Selon un communiqué de l’ONG, le militant panafricaniste et certains membres de son staff ont été interpellés sur la route.
Ce samedi matin, Kemi Seba a été expulsé vers le Bénin, pays voisin du Burkina. A aucun moment les autorités burkinabè n’ont communiqué sur les mobiles de son arrestation. Le franco-béninois était invité au Burkina où il devrait participer à une manifestation anti-français.
En 2019, Kemi Seba avait été expulsé de Ouagadougou après des propos jugés outrageants contre le chef de l’État burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, qu’il avait accusé d’être aux ordres de Paris. Un tribunal burkinabè l’avait finalement condamné à deux mois de prison avec sursis pour outrage au président.
De son vrai nom Stellio Capo Chichi, Kemi Seba est connu pour ses prises de positions virulentes envers la France. Il est aussi un fervent panafricaniste qui milite pour la fin du FCFA, la monnaie coloniale.
