Une enquête a été ouverte, lundi, au Burkina Faso, après la découverte des corps de 28 personnes à Nouna, dans le nord-ouest du pays.
Dans la nuit du 30 décembre 2022, 28 personnes ont été découvertes mortes abattues, a indiqué le gouvernement burkinabé dans un communiqué. Il a également profité de cela pour condamner la « violence inacceptable ». Selon des sources citées par l’agence de presse Reuters, les victimes ont toutes été tuées par balle mais il n’y avait aucune indication sur les auteurs possibles ou le motif des attaques.
Après la découverte du massacre, la peur et l’indignation ont envahi les populations mais les autorités ont appelé au calme en attendant le résultat de l’enquête. « Ce drame survient au moment où le Burkina Faso a initié une opération de mobilisation de tout le peuple pour l’unité d’action dans la lutte contre le terrorisme », indique le communiqué du gouvernement.
Un groupe de défense des droits a déclaré que les morts étaient des civils qui avaient été ciblés par une force de défense civile récemment lancée par le gouvernement pour aider à combattre une insurrection islamiste. Il n’y a eu aucune confirmation de cela. Le pays d’Afrique de l’Ouest lutte contre une insurrection islamiste qui a déjà déplacé près de deux millions de personnes et provoqué deux coups d’État militaires en un an.
