C’est le constat fait par le ministre de la santé publique (Minsanté) Manaouda Malachie le dimanche 13 novembre lors d’une visite de travail à l’hôpital régional de Bafoussam.
Le centre d’hémodialyse de Bafoussam (Ouest) sera bientôt en service. Logé au sein de l’hôpital régional de la ville, il sera opérationnel d’ici peu, selon les responsables de cet établissement sanitaire. L’infrastructure sanitaire construit et équipé sur financement du budget d’investissement public va servir de cadre de prise en charge des malades souffrant d’insuffisance rénale.
« Le Centre est à 98 % prêt en termes de structure, d’équipements et de personnel, à l’exception du néphrologue qui reste attendu et dont dépend le démarrage du centre », a déclaré le directeur dudit hôpital, Pr Enow Orock George, dans des propos rapportés sur la page Facebook du ministère de la Santé publique (Minsanté).
En visite sur le site lundi 14 novembre, le ministre Manaouda Malachie a « promis des démarches qui devront aboutir dans un délai court » à la mise à disposition d’un spécialiste pour la mise en service dudit centre. La nouvelle infrastructure, présentée comme ultramoderne, est notamment équipée de 10 postes de soins et d’une unité de traitement et de purification d’eau connectée à deux arrivées d’eau pour pallier les éventuelles coupures du circuit conventionnel, apprend-on.
L’hémodialyse est la méthode de prise en charge la plus répandue au Cameroun chez les patients souffrant d’insuffisance rénale. Plus de 90% des patients dialysés le sont par cette méthode, mais sont régulièrement confrontés à la pénurie de kits de dialyse.
L’hémodialyse est le seul traitement de substitution rénale disponible au Cameroun. Elle est subventionnée à 95 % par l’État depuis 2002 et le nombre de centres de dialyse va croissant.
