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Aide humanitaire : Médecins Sans Frontières ferme ses unités d’intervention à Kumba et Mamfe

by Theophile
Médecins Sans Frontières

L’ONG a indiqué dans une note d’information envoyée ce vendredi 15 juillet 2022 aux acteurs de la société civile, que cette décision fait suite au maintien en détention de deux de ses personnels et en voie d’être jugés par la justice camerounaise.

Dans un communiqué dont Cameroun Actu Online a eu copie, Médecins Sans Frontières a annoncé la fermeture de ses projets à Kumba et Mamfe, deux localités de la région du Sud-Ouest où l’ONG avait déjà suspendu ses activités. C’est ce qu’elle indique dans une note d’information envoyée ce vendredi 15 juillet 2022 à plusieurs acteurs de la société civile. Cette décision fait suite au maintien en détention de deux de ses employés par les autorités, et qui sont en voie d’être jugés par la justice camerounaise.

En effet, en décembre 2021 et janvier 2022, quatre employés de MSF avaient été interpellés alors qu’ils menaient des activités médicales humanitaires dans la région. Deux d’entre-deux ont été libérés sous condition au mois de mai dernier, mais les deux autres sont restés en prison.

« MSF envisagera de revoir cette décision après le procès et sur la base de nos échanges avec le gouvernement camerounais. Nous continuons à chercher à améliorer le système d’intervention humanitaire afin que le personnel puisse, nous l’espérons, reprendre son travail sans risque d’être poursuivi en justice. Nous gardons espoir de pouvoir trouver un terrain d’entente avec les autorités qui pourrait permettre à MSF de continuer à fournir une assistance médicale aux populations locales », peut-on lire dans le document.

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Médecins sans Frontières continue d’exiger la libération de ses deux collaborateurs encore détenus en prison. C’est un nouvel épisode dans ce bras de fer entre l’ONG humanitaire et le gouvernement camerounais. Yaoundé avait accusé MSF de collusion avec les séparatistes qui sèment la terreur dans les régions anglophones en proie à la sécession depuis 2016. Des accusations rejetées en bloc par MSF.

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