Le Camerounais Philippe Attang Atomb Bekondj a été nommé Directeur Général de la filiale de Tradex en République Démocratique du Congo (RDC), lors du tout premier Conseil d’administration de l’entreprise, qui s’est tenu à Kinshasa le 26 novembre 2024. Tradex, le pétrolier camerounais fondé par Adolphe Moudiki, DG de la SNH, s’implante ainsi sur le marché congolais, 25 ans après sa création au Cameroun.
Pour son entrée sur le marché de la République Démocratique du Congo (RDC), le cinquième pays après le Cameroun, le Tchad, la RCA et la Guinée équatoriale, Tradex a donné les commandes à un enfant de la maison. Philippe Attang Atomb Bekondj, nommé directeur général de Tradex RDC à l’issue du premier conseil d’administration, tenu le 26 novembre 2024 à Kinshasa, a passé 15 de ses 18 ans d’expérience dans le secteur pétrolier aval chez le marketeur camerounais. Le promu est aujourd’hui âgé de 47 ans. Il a donc consacré pratiquement le tiers de sa vie à cette entreprise créée en 1999 par la Société nationale des hydrocarbures (SNH).
« Ce jour est à marquer d’une pierre blanche. 25 ans après sa création, Tradex continue de représenter un atout de poids pour l’autonomie énergétique de ses pays hôtes. Notre ambition est de contribuer de manière pertinente par la qualité de nos produits, nos services, notre ancrage à l’innovation et notre engagement sur le terrain de la création d’emplois, la préservation de l’environnement et la lutte contre la pauvreté, à la marche résolue de la République démocratique du Congo vers l’émergence », a déclaré le PCA. En cela, a-t-il poursuit, « nous continuons de faire vivre la vision du ministre Adolphe Moudiki, le fondateur et patron du Groupe Tradex, qui attend de notre entreprise qu’elle continue de poser des actes structurants qui renforcent son positionnement de leader dans les maillons-clés du secteur pétrolier africain ».
Pour le lancement de ses activités, Tradex RDC a prévu un capital social de 2,5 milliards de FCFA, soit environ 40 millions de dollars (à la valeur actuelle du dollar). Pour l’instant, on ignore si ce capital a été totalement libéré. Une chose est certaine : la mise en place de la chaîne de distribution devrait nécessiter des capitaux plus importants dans un pays aussi vaste que la RDC (plus de deux millions de kilomètres carrés), qui connaît, en plus, un déficit en matière d’infrastructures de transport. Le défi logistique est d’ailleurs le premier que devra surmonter Philippe Attang pour réussir l’entrée de Tradex sur le marché congolais.