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Accident de Boumnyebel : L’association “Securoute” conteste le bilan officiel

by Theophile
grave accident de la circulation sur l’axe Yaoundé-Douala au lieudit « Descente Mbanga »

L’accident survenu samedi matin à la « descente de Boumnyebel » sur l’axe Yaoundé-Douala aurait fait plus de morts que les cinq communiqués par le ministère des transports.

Le bilan officiel du carambolage mortel du week-end dernier entre un bus de la compagnie de transport Buca voyage, un camion de l’enseigne Dovv et une semi-remorque, aux environs de Boumnyebel sur la Route nationale no 3 (RN3), ne convainc pas Securoute. Cette association, qui travaille depuis 1992 dans la sensibilisation du public sur les risques routiers, croit que les cinq morts déclarés par le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, ne reflètent pas la réalité.

Selon Martial Missimikim, le promoteur de l’association Securoute : « Securoute assume son chiffre », fait-il savoir à la presse. « Selon les riverains, plus de 19 corps ont été extraits des ferrailles y compris les deux conducteurs », poursuit-il avant de révéler : « Nous avons le répertoire de toutes les unités de gendarmerie, qui nous communique le vrai chiffre. Car c’est nous qui les alertons souvent après l’info reçue de notre réseau de bénévoles ».

Sauf que pour cette fois, la cellule de communication du Secrétariat d’État à la Défense (SED), qui est chargé de la gendarmerie, confirme le bilan officiel. Et dément par la même occasion tous les autres bilans attribués à la gendarmerie, comme c’est le cas de ce message porté écrit en lettres minuscules qui dresse, lui, un bilan de 19 morts.

« La gendarmerie utilise certes cette forme-là, mais dans ce cas ce n’est pas le nôtre. C’est un monsieur qui s’amuse à nous copier. Nous n’écrivons jamais en minuscules. Nous écrivons toujours en majuscules », fait savoir un responsable du bureau de la circulation du SED. Qui ajoute que même la formulation de ce message porté n’est pas celle de la gendarmerie.

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Dans la procédure employée par les pandores, il revient aux médecins de dire si quelqu’un est mort ou pas. Les mêmes médecins sont chargés de délivrer les certificats de genre mort. Sauf que tous les corps n’arrivent pas toujours dans les hôpitaux, si on en croit Securoute. Cette association habituée de tels drames « apocalyptiques », relève qu’il arrive que des familles viennent récupérer leurs morts sur le lieu de l’accident

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